Jour 7 : Samedi — Le silence

Samedi marque le jour le plus silencieux de la semaine. En effet, les seules informations que la Parole de Dieu nous révèle à propos de ce jour concernent le tombeau qui a été scellé et les gardes qui sont postés devant afin que personne ne vienne dérober le corps de Jésus. Par ce silence intentionnel des Écritures, on peut facilement imaginer que les disciples sont perdus et anéantis par la mort du Sauveur. Effrayés, ils se dispersent et partent se cacher en plusieurs endroits. Tant de questions doivent accabler leur esprit : était-il vraiment le Roi tant attendu, puisqu’il a été tué ? Aurions-nous pu empêcher cette mort ? S’ils l’ont torturé et abattu de cette manière, que vont-ils nous faire, à nous ? En ce samedi d’attente, le film des événements passe et repasse dans leurs pensées.

À mon tour, je me remémore

Contrairement aux disciples, nous, lecteurs, savons ce qui doit encore se passer ; nous comprenons que la croix n’est pas la fin. C’est pourquoi ce silence nous amène dans un état d’esprit d’anticipation : nous attendons avec impatience demain.

« Remplis d’espérance, nous pouvons nous retourner et, dans la foule qui a crucifié Jésus, voir notre vieil homme ; puis, portant le regard vers l’avant, vers Pâques, nous réjouir de la transformation qui s’est opérée en nous grâce à son sacrifice. Nous avons été couverts par ce sang même qui a complètement désorienté les premiers disciples ». Marshall Segal