Hécatombe parmi les pasteurs

Le jour du Débarquement sur les plages de Normandie, le 6 juin 1944, les armées alliées venaient rétablir le règne de la paix et de la liberté en Europe.

Des milliers de soldats moururent la première journée sur la plage, certains avant même de poser le pied sur le sable.
À Omaha Beach, 90% des hommes de la première vague moururent sous le feu allemand.

À la fin de cette première bataille, ce n’était plus les aptitudes physiques, les grades, l’entraînement, les victoires passées, l’expérience, l’âge, le milieu social ou le charisme qui distinguaient ces hommes.

Il n’y avait que deux types de soldats ce soir-là : les vivants et les morts.

Lorsque j’ai commencé l’école biblique, j’ai entendu une statistique des pasteurs aux États-Unis. Sur 10 pasteurs qui commencent le ministère à l’âge de 25 ans, un seul est encore chrétien à l’âge de 60 ans.

Oui, vous avez bien lu, encore CHRÉTIEN !

Quelle hécatombe !
Cette statistique est semblable à celle des plages du Débarquement.

Le ministère pour Dieu est une guerre.

Libérer les captifs, c’est se mettre à dos ceux qui les retiennent captifs.
Détruire les œuvres du diable ne se fait pas sans représailles, oppositions, combats de toutes sortes.

Savez-vous que l’onction ou les dons spirituels ne s’épuisent jamais ? Tout comme les armes des soldats.

Ce ne sont pas les fusils qui ont cessé de fonctionner, mais ceux qui les portaient qui sont morts.

La question que je vous pose aujourd’hui est la suivante :

Comment pensez-vous terminer votre vie ?

Ferez-vous partie de ceux qui restent vivants ?

Irez-vous au ciel ?

Terminerez-vous votre vie avec votre conjoint ?

Vos enfants seront-ils avec vous au ciel ?

Demain nous verront comment survivre à cette hécatombe

Je vous invite à prendre un instant pour considérer les frères et sœurs qui vous entourent, ceux qui vous ont accompagné ou que vous avez connu depuis le début de votre vie chrétienne. Comptez ceux qui sont tombés, ceux qui ont abandonné et priez pour que Dieu vous aide à ce que vous puissiez finir la course.

Seigneur je ne suis pas meilleur qu’un autre et sans ta grâce je ne peux rien. Aide-moi à demeurer en toi et à finir la course, au nom de Jésus, amen.

David Théry
Des enseignements pratique pour expérimenter Dieu.