La foi véritable Exemple

La vraie foi est de croire que tout ce que Jésus-Christ est et accomplit est accessible pour nous, personnellement. Ensuite, accessible et réalisable pour Son Église, pour nos familles, proches, pour tout être humain, pour la terre entière.

Il est vrai que nous avons été déçus dans le passé, nous avions cru et nous avons constaté que cela ne s’est pas réalisé comme nous le pensions. Nous y avions cru de toute notre âme, de tout notre cœur, de toute notre force, nous nous étions débarrassés de tout ce qui pouvait nous empêcher d’être dans la présence de Dieu : péchés, manquements. Nous avions tout fait comme il le fallait.

Pourtant, le problème n’a pas été résolu, or nous avions déposé à la croix nos soucis. Ne devait-Il pas en prendre soin ?

La maladie est toujours présente. Pourtant, n’a-t-Il pas pris nos infirmités et s’est chargé de nos maladies ?

La santé physique, mentale, émotionnelle et psychologique ne sont-elles pas entre Ses mains ? N’est-Il pas écrit que Sa création demeure sous Sa souveraineté ? Alors pourquoi vivre est-il si difficile ?

Pourquoi être soi et en soi est devenu l’enfer sur terre, entre dépression, pensées suicidaires, désespoir, peurs, craintes, angoisses, tourments, vide, seul, dans le silence absolu ou submergé par une foule de pensées, incompris, sans but, délaissé, accusé, rejeté, portant des fardeaux difficilement supportables, meurtri, blessé, brisé, sans amour, errant, ne pouvant plus respirer, ne faisant plus que survivre ?

Les relations ne se sont pas améliorées, alors même que sur les préconisations du Seigneur, nous avions fait tout notre possible pour être en paix avec tout homme, que nous avions pardonné les fautes d’autrui pour être pardonnés à notre tour et que nous avions demandé le pardon quand quelqu’un avait quelque chose à nous reprocher de manière juste.

Les études n’ont pas donné lieu au succès promis : L’Eternel fera de toi la tête et non la queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas.

La promotion et l’augmentation au travail ne se sont pas réalisées, quand bien même la Parole indique que L’Eternel ouvrira Son bon trésor pour nous.

N’est-Il pas Celui qui pourvoit, qui guérit, qui restaure ? N’est-Il pas le meilleur ami en tout temps, Celui qui a donné Sa vie ? N’est-Il pas le soleil de justice ? N’est-Il pas l’étoile du matin, nous accompagnant dans nos nuits glaciales et sans espoir ? N’est-Il pas le rocher de notre cœur, et ce même s’il est complètement anéanti ? N’est-Il pas la lumière au bout du chemin, qui nous guide jusqu’au prochain port ? Son bras n’est-Il pas trop court pour sauver et Son oreille n’est-elle pas sourde pour ne point entendre cris et soupirs de l’âme ? N’est-Il le Lion de la tribu de Juda, pouvant nous sauver de n’importe quelle situation ? Le pain de vie qui nourrit notre cœur quand il est mourant de faim, mourant de faim d’Amour ? N’est-Il pas la porte, pouvant m’ouvrir quand je crie à Lui ? N’est-Il pas Celui qui me justifie de toutes mes fautes et me lave de toute accusation à mon encontre ? N'est-Il pas l’Ange de L’Eternel et le Bon berger, veillant à mes côtés, prenant soin de moi ? N’est-Il pas mon secours et mon bouclier, Celui vers qui je me tourne ? N’est-Il pas près de ceux qui ont le cœur brisé et l’esprit contrit ?

Si je tombe, seras-Tu là ?

N’est-Il pas la résurrection et la vie ?

Alors, pourquoi ai-je l’impression de mourir un peu plus chaque jour ?

Pourquoi ?

Pourquoi est-Il comme … insaisissable ? Pourquoi le salut semble si éloigné ?

N’est-Il pas mon bien-aimé à moi et ne suis-je pas Son/Sa bien-aimé(e), à Lui ?

Alors pourquoi suis-je comme un(e) étrangèr(e), comme s’Il m’avait délaissé(e), noyé(e), anéanti(e) par des ennemis plus forts que moi ?

Aurait-Il menti ? M’aurait-Il trompé(e)?