Le Coeur Du Berger; L'art De Conduire Le Troupeau De DieuExemple

LE CŒUR DU BERGER VIS-A-VIS DES DÎMES ET DES OFFRANDES

Le berger doit enseigner aux brebis l’importance des dîmes et des offrandes au regard de ce que déclare la Parole : (Malachie 3 :10) / (Proverbes 3 :9) / (2 Cor. 9 :6- 8). Les brebis doivent également savoir que le berger est dans son bon droit lorsqu’il s’agit de percevoir les dîmes et les offrandes et qu’il ne s’agit pas d’une fraude ou d’une tentative d’escroquerie : (1 Cor 9 :11) / (1 Cor.9 :13) / (Galates 6 :6) / (1 Cor. 9 :7-10).

Ces enseignements étant donnés, il appartient maintenant à la brebis de donner selon ce que l’Esprit lui met à cœur de donner ou non. La brebis est responsable devant Dieu d’obéir à la voix du Saint-Esprit de donner sa dîme et ses offrandes ou pas. Le berger ne doit pas oublier que les personnes nées de nouveau sont en relation avec le Saint-Esprit qui les guide, de façon personnelle, à reconnaitre Sa voix (Jean 10 :27).

Il n’appartient nullement au berger de rappeler sans cesse aux brebis leur « devoir » de donner et encore moins de fixer un montant à donner !

L’apôtre Paul a certes affirmé : Ceux qui servent à l’autel ont part à l’autel mais il a aussi dit :Quant à moi, je n'ai eu recours à aucun de ces droits, et je n'écris pas cela pour qu'ils me soient accordés, car j'aimerais mieux mourir plutôt que de me laisser enlever ce sujet de fierté (1 Cor.9 :15).

Il a aussi pu dire :

Voici, pour la troisième fois je suis prêt à aller chez vous, et je ne vous serai point à charge ; car ce ne sont pas vos biens que je cherche, c'est vous-mêmes.Ce n'est pas, en effet, aux enfants à amasser pour leurs parents, mais aux parents pour leurs enfants.(2 Cor. 12 :14)

L’apôtre Paul était prêt à renoncer à ses droits pour ne pas être à la charge des brebis du Seigneur qu’il considérait comme ses enfants :Vous savez aussi que nous avons été pour chacun de vous ce qu'un père est pour ses enfants (1 Thess.2 :11).

C’est ce type de cœur que Christ attend de ses pasteurs. Des personnes dévouées à la tâche qui leur est confiée et qui sont prêtes à donner davantage qu’elles n’en attendent des brebis qui leur sont échues.

La posture de cœur du berger doit se rapprocher de celle de Christ qui a donné sa vie pour son Église et s’est sacrifié pour elle. Les motivations du berger sont pures, il n’utilise pas des versets bibliques orientés pour convaincre les brebis de s’« acquitter » d’un devoir, mais il fait confiance avant tout à Dieu pour pourvoir à ses besoins. C’est son amour et son implication sincères auprès des brebis qui touchent ces dernières et les convainquent à bénir le berger.