Un Nouveau DépartExemple

JOUR VIII : Un nouveau départ sans retourner en arrière (partie II) 

Si nous entrons dans une nouvelle saison dans nos études, le Seigneur nous testera sur l’état de notre cœur face aux études : sur quoi nous fondons-nous pour réussir ? Mon esprit avait complètement évacué la vérité que c’est Dieu qui règne et conduit ma vie et non les recruteurs. Alors, si Dieu veut que j’aie tel ou tel poste, je l’aurais, car Il en a décidé ainsi.

Après m’être repentie d’avoir eu et avoir nourri de telles pensées, mon cœur s’apaisa. Il n’en demeure pas moi que parfois, quand je tombe à nouveau sur ces profils, je dois prier pour ne pas tomber dans la tentation de penser comme avant. 

Chère famille en Christ, ne pas retourner/regarder en arrière est un effort constant. Ce n’est pas une seule fois chaque jour, à chaque fois que vous penserez à votre présent (cela arrive surtout dans la difficulté), à chaque fois que la morosité toque à la porte de votre cœur, à chaque fois que vous êtes confronté(e) à une situation qui vous ramène à l’ancienne saison. 

Je ne dis pas que je ne dois jamais repenser à mon ancienne faculté (je crois que ce serait une énorme erreur d’agir ainsi). Je pense qu’il n’est pas bon pour nous de regarder avec une forme de mélancolie et un cœur envieux de revenir à une saison qui est définitivement terminée. Je parle non seulement des saisons qui étaient destructrices pour nous, mais également des saisons qui étaient bonnes pour un temps. 

Tout comme les enfants d’Israël, il nous arrive de regarder en arrière. Le peuple était si impatient, aveugle et manquait de foi qu’il criait à Dieu qu’il se languissait de l’Égypte. L’intelligence obscurcie, le peuple décrivait l’Égypte comme l’Éden de leur temps alors qu’ils étaient esclaves !

C’est impossible, pourrait-on dire, ils ne peuvent pas souhaiter cela. Or, nous agissons de la même manière quand nous avons de la mélancolie pour une terrible saison, mauvaise pour notre santé spirituelle ou encore une saison qui devait être terminée. 

Garder les yeux fixés sur les anciennes saisons nous empêche d’embrasser le nouveau départ que Dieu donne. Pire encore, cela bloque les changements internes qui nous sont nécessaires dans la nouvelle saison. 

Questions à me poser : À quelle fréquence est-ce que je pense à mes anciennes saisons ? Est-ce que j’y pense longuement ? Suis-je encore bloqué(e) spirituellement, mentalement, psychologiquement dans une ancienne saison ?