N'oublions pas les plus pauvres !Exemple

N’oublions pas les plus pauvres vivant dans la mendicité

Aujourd’hui, comme autrefois, les mendiants trouvent leur place dans les villes rappelant à chacun sa fragilité. Jean évoque un aveugle né destiné à la mendicité de par son handicap.

Aimer sans juger

Face aux mendiants, nous raisonnons quelquefois comme les disciples : « S’il est dans la rue, c’est qu’il le mérite ». Juger est une manière de s’élever au-dessus de l’autre, de s’en distancer, parfois à cause de la crainte que nous inspire sa condition. Mais Jésus enseigne une autre voie en regardant vers l’avenir au lieu de s’arrêter au passé ou au présent de cet homme. Il voit comment Dieu va être glorifié à travers lui. 

Avons-nous ce regard envers les autres, particulièrement les plus pauvres ? Voyons-nous une occasion pour Dieu de manifester sa puissance ? 

S’ouvrir à l’inconnu

La façon dont Jésus guérit l’aveugle est inconventionnelle et unique. S’il a pu utiliser de la boue pour créer la vue que cet homme n’avait jamais eue, à combien plus forte raison peut-il utiliser ceux qui sont habités par son Esprit-Saint ! Avec sa guérison, l’homme acquiert la possibilité de gagner sa vie en travaillant et donc une nouvelle dignité. Mais il subit le rejet des pharisiens et de ses parents. Jésus y est sensible et se révèle comme le Christ. Jésus veut restaurer le corps, l’âme et l’esprit de chaque être humain. 

Réalisons-nous que Dieu veut nous utiliser pour se manifester dans la vie des autres, même mendiants ? Cherchons-nous à les aider à sortir de leur situation physique, psychique et spirituelle ? Restons ouverts à l’inconventionnel de Dieu !

La foi dépasse la raison

Les religieux s’appuient sur leur connaissance pour comprendre cette guérison mais ils sont totalement aveuglés et ne comprennent ni Jésus ni son miracle. Tandis que l’aveugle de naissance, que les pharisiens considèrent « né tout entier dans le péché », reçoit la vue physique et spirituelle. L’orgueil des pharisiens les empêche d’accepter que cet homme pourrait avoir raison. 

Face aux démunis qui mendient, quelle est notre attitude, notre regard ? Acceptons-nous l’idée que Jésus puisse se révéler à eux ? Et que leur foi peut dérouter notre façon de penser et de raisonner.

Il existe des moyens alternatifs contre la mendicité comme l’ouverture de centres d’accueil, d’aide au logement, de services de restauration populaire ou d’aide à l’insertion professionnelle pour les plus pauvres. Agissons avec foi et discernement !