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Luc 23:1-56

Luc 23:1-56 Bible Darby en français (FRDBY)

Et se levant tous ensemble, ils le menèrent à Pilate. Et ils se mirent à l'accuser, disant: Nous avons trouvé cet homme pervertissant notre nation et défendant de donner le tribut à César, se disant lui-même être le Christ, un roi. Et Pilate l'interrogea, disant: Toi, tu es le roi des Juifs? Et répondant, il lui dit: Tu le dis. Et Pilate dit aux principaux sacrificateurs et aux foules: Je ne trouve aucun crime en cet homme. Mais ils insistaient, disant: Il soulève le peuple, enseignant par toute la Judée, ayant commencé depuis la Galilée jusqu'ici. Et Pilate, ayant entendu parler de la Galilée, demanda si l'homme était Galiléen. ayant appris qu'il était de la juridiction d'Hérode, il le renvoya à Hérode qui, en ces jours-là, était lui-même aussi à Jérusalem. Et Hérode, voyant Jésus, se réjouit fort; car il y avait longtemps qu'il désirait de le voir, parce qu'il avait entendu dire plusieurs choses de lui; et il espérait voir quelque miracle opéré par lui. Et il l'interrogea longuement; mais il ne lui répondit rien. Et les principaux sacrificateurs et les scribes se tinrent là, l'accusant avec véhémence. Et Hérode, avec ses troupes, l'ayant traité avec mépris et s'étant moqué de lui, le revêtit d'un vêtement éclatant et le renvoya à Pilate. Et Pilate et Hérode devinrent amis entre eux ce même jour; car auparavant ils étaient en inimitié l'un avec l'autre. Et Pilate, ayant assemblé les principaux sacrificateurs, et les chefs, et le peuple, leur dit: Vous m'avez amené cet homme comme détournant le peuple, et voici, l'ayant examiné devant vous, moi je n'ai trouvé aucun crime dans cet homme quant aux choses dont vous l'accusez, ni Hérode non plus, car je vous ai renvoyés à lui; et voici, rien n'a été fait par lui qui soit digne de mort. L'ayant donc châtié, je le relâcherai. Or il était obligé de leur relâcher quelqu'un à la fête. Et toute la multitude s'écria ensemble, disant: Ote celui-ci, et relâche-nous Barabbas (qui avait été jeté en prison pour une sédition qui avait eu lieu dans la ville, et pour meurtre). Pilate donc s'adressa de nouveau à eux, désirant relâcher Jésus. Mais ils s'écriaient, disant: Crucifie, crucifie-le! Et il leur dit pour la troisième fois: Mais quel mal celui-ci a-t-il fait? Je n'ai rien trouvé en lui qui soit digne de mort; l'ayant donc châtié, je le relâcherai. Mais ils insistaient à grands cris, demandant qu'il fût crucifié. Et leurs cris et ceux des principaux sacrificateurs eurent le dessus. Et Pilate prononça que ce qu'ils demandaient fût fait. Et il relâcha celui qui, pour sédition et pour meurtre, avait été jeté en prison, lequel ils demandaient; et il livra Jésus à leur volonté. Et comme ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon, Cyrénéen, qui venait des champs, et le chargèrent de la croix, pour la porter après Jésus. Et une grande multitude du peuple et de femmes qui se frappaient la poitrine et le pleuraient, le suivait. Mais Jésus, se tournant vers elles, dit: Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi; mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants; car voici, des jours viennent dans lesquels on dira: Bienheureuses les stériles, et les ventres qui n'ont pas enfanté, et les mamelles qui n'ont pas nourri. Alors ils se mettront à dire aux montagnes: Tombez sur nous; et aux coteaux: Couvrez-vous; car s'ils font ces choses au bois vert, que sera-t-il fait au bois sec? Et deux autres aussi, qui étaient des malfaiteurs, furent menés avec lui, pour être mis à mort. Et quand ils furent venus au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, et les malfaiteurs, l'un à la droite, l'autre à la gauche. Et Jésus dit: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. Et ayant fait le partage de ses vêtements, ils tirèrent au sort. Et le peuple se tenait là, regardant; et les gouverneurs aussi se raillaient de lui avec eux, disant: Il a sauvé les autres; qu'il se sauve lui-même, si lui est le Christ, l'élu de Dieu. Et les soldats aussi se moquaient de lui, s'approchant, et lui présentant du vinaigre, et disant: Si toi, tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même. Et il y avait aussi au-dessus de lui un écriteau en lettres grecques, romaines, et hébraïques: Celui-ci est le roi des Juifs. Et l'un des malfaiteurs qui étaient pendus l'injuriait, disant: N'es-tu pas le Christ, toi? Sauve-toi toi-même, et nous aussi. Mais l'autre, répondant, le reprit, disant: Et tu ne crains pas Dieu, toi, car tu es sous le même jugement? Et pour nous, nous y sommes justement; car nous recevons ce que méritent les choses que nous avons commises: mais celui-ci n'a rien fait qui ne se dût faire. Et il disait à Jésus: Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume. Et Jésus lui dit: En vérité, je te dis: Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. Or il était environ la sixième heure; et il y eut des ténèbres sur tout le pays jusqu'à la neuvième heure; et le soleil fut obscurci, et le voile du temple se déchira par le milieu. Et Jésus, criant à haute voix, dit: Père! entre tes mains je remets mon esprit. Et ayant dit cela, il expira. Et le centurion, voyant ce qui était arrivé, glorifia Dieu, disant: En vérité, cet homme était juste. Et toutes les foules qui s'étaient assemblées à ce spectacle, ayant vu les choses qui étaient arrivées, s'en retournaient, frappant leurs poitrines. Et tous ceux de sa connaissance, et des femmes qui l'avaient accompagné depuis la Galilée, se tenaient loin, regardant ces choses. Et voici, un homme nommé Joseph, qui était conseiller, homme de bien et juste (celui-ci ne s'était pas joint à leur conseil et à leur action), qui était d'Arimathée, ville des Juifs, et qui attendait, lui aussi, le royaume de Dieu...; celui-ci, étant venu à Pilate, lui demanda le corps de Jésus. Et l'ayant descendu, il l'enveloppa d'un linceul, et le mit dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n'avait jamais été déposé. Et c'était le jour de la Préparation et le crépuscule du sabbat. Et des femmes qui l'avaient accompagné depuis la Galilée, ayant suivi, regardèrent le sépulcre et comment son corps y avait été déposé. Et s'en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums; et, le sabbat, elles se tinrent en repos, selon le commandement.

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Luc 23:1-56 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Ensuite, ils se lèvent tous ensemble, et ils amènent Jésus chez Pilate. Là, ils se mettent à accuser Jésus en disant : « Nous avons trouvé cet homme en train de pousser notre peuple à la révolte. Il empêche les gens de payer l’impôt à l’empereur. Il dit qu’il est lui-même le Messie, un roi. » Pilate demande à Jésus : « Est-ce que tu es le roi des Juifs ? » Jésus lui répond : « C’est toi qui le dis. » Pilate dit aux chefs des prêtres et à la foule : « Je ne trouve pas de raison pour condamner cet homme. » Mais les gens insistent en disant : « Dans son enseignement, il pousse le peuple à la révolte. Il a commencé en Galilée, puis il est allé dans toute la Judée, et maintenant, il est venu ici. » Pilate entend cela et il demande : « Est-ce que cet homme est galiléen ? » On lui répond que Jésus est de Galilée. C’est Hérode Antipas qui gouverne cette région, et il est, lui aussi, à Jérusalem à ce moment-là. Alors Pilate envoie Jésus chez Hérode. Hérode est très content de voir Jésus. En effet, il a entendu parler de lui, et depuis longtemps, il a envie de le rencontrer. Il espère qu’il va le voir faire quelque chose d’extraordinaire. Il lui pose beaucoup de questions, mais Jésus ne lui répond rien. Les chefs des prêtres et les maîtres de la loi sont aussi venus chez Hérode, et ils accusent Jésus avec force. Hérode et ses soldats insultent Jésus et ils se moquent de lui. Pour cela, ils lui mettent un vêtement magnifique. Ensuite Hérode renvoie Jésus chez Pilate. Avant, Hérode Antipas et Pilate étaient ennemis. Ce jour-là, ils deviennent amis. Pilate réunit les chefs des prêtres, les autorités et le peuple. Il leur dit : « Vous m’avez amené cet homme en me disant : “Il pousse notre peuple à la révolte !” Alors je l’ai interrogé devant vous. Vous, vous l’accusez, mais moi, je n’ai pas trouvé de raison pour le condamner. Hérode Antipas n’en a pas trouvé non plus puisqu’il l’a renvoyé chez nous. Cet homme n’a donc rien fait pour mériter de mourir. C’est pourquoi je vais le faire frapper, ensuite je vais le libérer. [] » Les gens se mettent à crier tous ensemble : « Fais mourir cet homme ! Libère-nous Barabbas ! » Barabbas a tué quelqu’un quand les gens se sont révoltés contre les Romains dans la ville. C’est pour cela qu’il est en prison. Pilate veut libérer Jésus, et de nouveau il parle à la foule. Mais les gens crient : « Cloue-le sur une croix ! Sur une croix ! » Une troisième fois, Pilate prend la parole et dit : « Qu’est-ce que cet homme a fait de mal ? Je ne trouve pas de raison pour le faire mourir. C’est pourquoi je vais le faire frapper et le libérer. » Mais les gens insistent en criant très fort : « Cloue-le sur une croix ! » Et leurs cris sont les plus forts. Alors Pilate décide de faire ce que la foule demande. Il libère celui qu’ils ont demandé, Barabbas. Pourtant on l’avait mis en prison parce qu’il avait tué quelqu’un pendant une révolte contre les Romains. Et Pilate livre Jésus à la foule en leur disant : « Faites-lui ce que vous voulez ! » Les soldats emmènent Jésus. Ils rencontrent Simon, un homme de Cyrène, qui revient des champs. Ils l’obligent à mettre la croix sur son dos, pour qu’il la porte derrière Jésus. Une grande foule suit Jésus. Des femmes pleurent et sont dans le deuil à cause de lui. Jésus se retourne vers elles et leur dit : « Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas à cause de moi ! Au contraire, pleurez à cause de vous et de vos enfants. Oui, le moment va venir où on dira : “Elles sont heureuses, les femmes qui ne peuvent pas avoir d’enfant, celles qui n’en ont jamais eu et qui n’ont pas allaité de bébé !” Alors les gens se mettront à dire aux montagnes : “Tombez sur nous !” et aux collines : “Cachez-nous !” En effet, si on fait du mal à l’arbre vert, qu’est-ce qu’on fera donc à l’arbre mort ? » On emmène aussi deux autres hommes, des bandits, pour les faire mourir avec Jésus. Ils arrivent à l’endroit appelé « Le Crâne ». Là, les soldats clouent Jésus sur une croix. Ils clouent aussi les deux bandits, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Jésus dit : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » Les soldats tirent au sort pour savoir qui aura ses vêtements. Puis ils les partagent entre eux. Le peuple est là et il regarde. Les chefs des Juifs se moquent de Jésus en disant : « Il a sauvé les autres. Eh bien, il n’a qu’à se sauver lui-même, s’il est vraiment le Messie, celui que Dieu a choisi ! » Les soldats aussi se moquent de Jésus. Ils s’approchent de lui et ils lui offrent du vinaigre en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Au-dessus de Jésus, on a mis une pancarte avec ces mots : « C’est le roi des Juifs. » Un des bandits cloués sur une croix insulte Jésus en disant : « Tu dis que tu es le Messie. Alors, sauve-toi toi-même et sauve-nous aussi ! » Mais le deuxième bandit fait des reproches au premier en lui disant : « Tu es condamné à mort comme cet homme, et tu ne respectes même pas Dieu ? Pour toi et moi, la punition est juste. Oui, nous l’avons bien méritée, mais lui, il n’a rien fait de mal ! » Ensuite il dit à Jésus : « Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras comme roi. » Jésus lui répond : « Je te le dis, c’est la vérité : aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis . » Quand il est presque midi, le soleil s’arrête de briller. Dans tout le pays, il fait nuit jusqu’à trois heures de l’après-midi. Le rideau qui est dans le temple se déchire au milieu, en deux morceaux. Jésus pousse un grand cri, il dit : « Père, je remets ma vie dans tes mains. » Et, après qu’il a dit cela, il meurt. L’officier romain voit ce qui est arrivé, et il dit : « Gloire à Dieu ! Vraiment, cet homme était un juste ! » Beaucoup de gens sont venus pour regarder ce spectacle. Ils voient ce qui est arrivé. Alors, tous rentrent chez eux, pleins de tristesse. Tous les amis de Jésus et les femmes qui l’ont accompagné depuis la Galilée se tiennent assez loin. Ils regardent ce qui se passe. Il y a là un homme appelé Joseph, de la ville juive d’Arimathée. Il fait partie du Tribunal religieux. C’est un homme bon et juste, il attend le Royaume de Dieu. Il n’est pas d’accord avec ce que le Tribunal a décidé et fait. Joseph va voir Pilate, il lui demande le corps de Jésus. Ensuite, Joseph descend le corps de la croix, il l’enveloppe dans un drap et il le met dans une tombe creusée dans le rocher. Dans cette tombe, on n’a encore enterré personne. C’est vendredi, et le sabbat va commencer. Les femmes qui ont accompagné Jésus depuis la Galilée viennent avec Joseph. Elles voient la tombe, elles regardent comment on place le corps de Jésus. Ensuite elles rentrent chez elles. Elles préparent l’huile et les parfums pour son corps, mais, le jour du sabbat, elles ne travaillent pas. En effet, c’est interdit par la loi.

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Luc 23:1-56 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Ils se levèrent tous, et ils conduisirent Jésus devant Pilate. Ils se mirent à l'accuser, disant: Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi. Pilate l'interrogea, en ces termes: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis. Pilate dit aux principaux sacrificateurs et à la foule: Je ne trouve rien de coupable en cet homme. Mais ils insistèrent, et dirent: Il soulève le peuple, en enseignant par toute la Judée, depuis la Galilée, où il a commencé, jusqu'ici. Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda si cet homme était Galiléen; et, ayant appris qu'il était de la juridiction d'Hérode, il le renvoya à Hérode, qui se trouvait aussi à Jérusalem en ces jours-là. Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie; car depuis longtemps il désirait le voir, à cause de ce qu'il avait entendu dire de lui, et il espérait qu'il le verrait faire quelque miracle. Il lui adressa beaucoup de questions; mais Jésus ne lui répondit rien. Les principaux sacrificateurs et les scribes étaient là, et l'accusaient avec violence. Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris; et, après s'être moqué de lui et l'avoir revêtu d'un habit éclatant, il le renvoya à Pilate. Ce jour même, Pilate et Hérode devinrent amis, d'ennemis qu'ils étaient auparavant. Pilate, ayant assemblé les principaux sacrificateurs, les magistrats, et le peuple, leur dit: Vous m'avez amené cet homme comme excitant le peuple à la révolte. Et voici, je l'ai interrogé devant vous, et je ne l'ai trouvé coupable d'aucune des choses dont vous l'accusez; Hérode non plus, car il nous l'a renvoyé, et voici, cet homme n'a rien fait qui soit digne de mort. Je le relâcherai donc, après l'avoir châtié. [A chaque fête, il était obligé de leur relâcher un prisonnier.] Ils s'écrièrent tous ensemble: Fais mourir celui-ci, et relâche-nous Barabbas. Cet homme avait été mis en prison pour une sédition qui avait eu lieu dans la ville, et pour un meurtre. Pilate leur parla de nouveau, dans l'intention de relâcher Jésus. Et ils crièrent: Crucifie, crucifie-le! Pilate leur dit pour la troisième fois: Quel mal a-t-il fait? Je n'ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l'avoir châtié. Mais ils insistèrent à grands cris, demandant qu'il soit crucifié. Et leurs cris l'emportèrent: Pilate dit que ce qu'ils demandaient serait fait. Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour sédition et pour meurtre, et qu'ils réclamaient; et il livra Jésus à leur volonté. Comme ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix, pour qu'il la porte derrière Jésus. Il était suivi d'une grande multitude de gens du peuple, et de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Jésus se tourna vers elles, et dit: Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi; mais pleurez sur vous et sur vos enfants. Car voici, des jours viendront où l'on dira: Heureuses les stériles, heureuses les entrailles qui n'ont point enfanté, et les mamelles qui n'ont point allaité! Alors ils se mettront à dire aux montagnes: Tombez sur nous! Et aux collines: Couvrez-nous! Car, si l'on fait ces choses au bois vert, qu'arrivera-t-il au bois sec? On conduisait en même temps deux malfaiteurs, qui devaient être mis à mort avec Jésus. Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche. [Jésus dit: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font.] Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort. Le peuple se tenait là, et regardait. Les magistrats se moquaient de Jésus, disant: Il a sauvé les autres; qu'il se sauve lui-même, s'il est le Christ, l'élu de Dieu! Les soldats aussi se moquaient de lui; s'approchant et lui présentant du vinaigre, ils disaient: Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même! Il y avait au-dessus de lui cette inscription: Celui-ci est le roi des Juifs. L'un des malfaiteurs crucifiés l'injuriait, disant: N'es-tu pas le Christ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous! Mais l'autre le reprenait, et disait: Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation? Pour nous, c'est justice, car nous recevons ce qu'ont mérité nos crimes; mais celui-ci n'a rien fait de mal. Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure. Le soleil s'obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu. Jésus s'écria d'une voix forte: Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira. Le centenier, voyant ce qui était arrivé, glorifia Dieu, et dit: Certainement, cet homme était juste. Et tous ceux qui assistaient en foule à ce spectacle, après avoir vu ce qui était arrivé, s'en retournèrent, se frappant la poitrine. Tous ceux qui connaissaient Jésus, et les femmes qui l'avaient accompagné depuis la Galilée, se tenaient dans l'éloignement et regardaient ce qui se passait. Il y avait un conseiller, nommé Joseph, homme bon et juste, qui n'avait point participé à la décision et aux actes des autres; il était d'Arimathée, ville des Juifs, et il attendait le royaume de Dieu. Cet homme se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Il le descendit de la croix, l'enveloppa d'un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n'avait encore été mis. C'était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer. Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph, virent le sépulcre et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé, et, s'en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi.

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Luc 23:1-56 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Toute l’assemblée se leva et l’emmena devant Pilate. Là, ils se mirent à l’accuser : Nous avons trouvé cet homme en train de jeter le trouble parmi notre peuple : il interdit de payer l’impôt à l’empereur et il déclare qu’il est le Messie, le roi ! Alors Pilate l’interrogea : Es-tu le roi des Juifs ? lui demanda-t-il. – Tu le dis toi-même, lui répondit Jésus. Pilate dit alors aux chefs des prêtres et aux gens rassemblés : Je ne trouve chez cet homme aucune raison de le condamner. Mais ils insistaient de plus en plus, disant : Il soulève le peuple avec ses idées ! Il a endoctriné toute la Judée ! Il a commencé en Galilée et il est venu jusqu’ici. Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda si cet homme était galiléen. Apprenant qu’il relevait bien de la juridiction d’Hérode, il l’envoya à ce dernier qui, justement, se trouvait lui aussi à Jérusalem durant ces jours-là. Hérode fut ravi de voir Jésus car, depuis longtemps, il désirait faire sa connaissance, parce qu’il avait entendu parler de lui, et il espérait lui voir faire quelque signe miraculeux. Il lui posa de nombreuses questions, mais Jésus ne lui répondit pas un mot. Pendant ce temps, les chefs des prêtres et les spécialistes de la Loi se tenaient là debout, lançant, avec passion, de graves accusations contre lui. Alors Hérode le traita avec mépris, ses soldats en firent autant, et ils se moquèrent de lui, en le revêtant d’un manteau magnifique. Hérode le fit reconduire ainsi chez Pilate. Hérode et Pilate, qui jusqu’alors avaient été ennemis, devinrent amis ce jour-là. Pilate convoqua les chefs des prêtres, les dirigeants et le peuple. Il leur dit : Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’égarer le peuple. Or, je l’ai interrogé moi-même devant vous, et je ne l’ai trouvé coupable d’aucun des crimes dont vous l’accusez. Hérode non plus, d’ailleurs, puisqu’il nous l’a renvoyé. Cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc lui faire donner le fouet et le relâcher. [A chaque fête, Pilate devait leur accorder la libération d’un prisonnier.] Mais la foule entière se mit à crier : A mort ! Relâche Barabbas ! Ce Barabbas avait été mis en prison pour une émeute qui avait eu lieu dans la ville et pour un meurtre. Mais Pilate, qui désirait relâcher Jésus, adressa de nouveau la parole à la foule, qui se mit à crier : Crucifie-le ! Crucifie-le ! – Mais enfin, leur demanda-t-il pour la troisième fois, qu’a-t-il fait de mal ? Je n’ai trouvé en lui aucune raison de le condamner à mort. Je vais donc lui faire donner le fouet puis le remettre en liberté. Mais ils devinrent de plus en plus pressants et exigèrent à grands cris sa crucifixion. Finalement, leurs cris l’emportèrent. Pilate décida alors de satisfaire à leur demande. Il relâcha donc celui qu’ils réclamaient, celui qui avait été emprisonné pour une émeute et pour un meurtre, et leur livra Jésus pour qu’ils fassent de lui ce qu’ils voulaient. Pendant qu’ils l’emmenaient, ils se saisirent d’un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et l’obligèrent à porter la croix derrière Jésus. Une foule de gens du peuple le suivait. Il y avait aussi beaucoup de femmes en larmes, qui se lamentaient à cause de lui. Se tournant vers elles, il leur dit : Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas à cause de moi ! Pleurez plutôt à cause de vous-mêmes et de vos enfants car, sachez-le, des jours viennent où l’on dira : « Heureuses les femmes qui ne peuvent pas avoir d’enfant et celles qui n’en ont jamais eu et qui n’ont jamais allaité. » Alors on se mettra à dire aux montagnes : « Tombez sur nous ! » et aux collines : « Recouvrez-nous ! » Car si l’on traite ainsi le bois vert, qu’adviendra-t-il du bois mort ? Avec Jésus, on emmena aussi deux autres hommes, des bandits qui devaient être exécutés en même temps que lui. Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé « le Crâne », on cloua Jésus sur la croix, ainsi que les deux bandits, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Jésus pria : Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Les soldats se partagèrent ses vêtements en les tirant au sort. La foule se tenait tout autour et regardait. Quant aux chefs du peuple, ils ricanaient en disant : Lui qui a sauvé les autres, qu’il se sauve donc lui-même, s’il est le Messie, l’Elu de Dieu ! Les soldats aussi se moquaient de lui. Ils s’approchaient et lui présentaient du vinaigre en lui disant : Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! Au-dessus de sa tête, il y avait un écriteau portant ces mots : « Celui-ci est le roi des Juifs ». L’un des deux criminels attaché à une croix l’insultait en disant : N’es-tu pas le Messie ? Alors sauve-toi toi-même, et nous avec ! Mais l’autre lui fit des reproches en disant : Tu n’as donc aucune crainte de Dieu, toi, et pourtant tu subis la même peine ? Pour nous, ce n’est que justice : nous payons pour ce que nous avons fait ; mais celui-là n’a rien fait de mal. Puis il ajouta : Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras régner. Et Jésus lui répondit : Vraiment, je te l’assure : aujourd’hui même, tu seras avec moi dans le paradis. Il était environ midi, quand le pays tout entier fut plongé dans l’obscurité, et cela dura jusqu’à trois heures de l’après-midi. Le soleil resta entièrement caché. Le grand rideau du Temple se déchira par le milieu. Alors Jésus poussa un grand cri : Père, je remets mon esprit entre tes mains . Après avoir dit ces mots il mourut. En voyant ce qui s’était passé, l’officier romain rendit gloire à Dieu en disant : Aucun doute, cet homme était juste. Après avoir vu ce qui était arrivé, tout le peuple, venu en foule pour assister à ces exécutions, s’en retourna en se frappant la poitrine. Tous les amis de Jésus, ainsi que les femmes qui l’avaient suivi depuis la Galilée, se tenaient à distance pour voir ce qui se passait. Il y avait un homme, appelé Joseph, un membre du Grand-Conseil des Juifs. C’était un homme bon et droit qui n’avait pas approuvé la décision ni les actes des autres membres du Grand-Conseil. Il venait d’Arimathée, en Judée, et attendait le royaume de Dieu. Il alla demander à Pilate le corps de Jésus. Après l’avoir descendu de la croix, il l’enroula dans un drap de lin et le déposa dans un tombeau taillé en plein rocher, où personne n’avait encore été enseveli. C’était le soir de la préparation, avant le début du sabbat. Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph, elles regardèrent le tombeau et observèrent comment le corps de Jésus y avait été déposé. Ensuite, elles retournèrent chez elles et préparèrent des huiles aromatiques et des parfums. Puis elles observèrent le repos du sabbat, comme la Loi le prescrit.

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Luc 23:1-56 Bible Segond 21 (S21)

Ils se levèrent tous et conduisirent Jésus devant Pilate. Ils se mirent à l'accuser, disant: «Nous avons trouvé cet homme qui sème le désordre dans notre nation; il empêche de payer les impôts à l'empereur et se présente lui-même comme le Messie, le roi.» Pilate lui demanda: «Es-tu le roi des Juifs?» Jésus lui répondit: «Tu le dis.» Pilate dit aux chefs des prêtres et à la foule: «Je ne trouve chez cet homme aucun motif de le condamner.» Mais ils insistèrent en disant: «Il excite le peuple à la révolte en enseignant dans toute la Judée, depuis la Galilée où il a commencé et jusqu'ici.» A ces mots, Pilate demanda si cet homme était galiléen. Lorsqu'il apprit qu'il relevait bien de l'autorité d'Hérode, il le lui envoya, car lui aussi se trouvait à Jérusalem ces jours-là. Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie, car depuis longtemps il désirait le voir à cause de tout ce qu'il avait entendu dire de lui, et il espérait le voir faire un signe miraculeux. Il lui posa beaucoup de questions, mais Jésus ne lui répondit rien. Les chefs des prêtres et les spécialistes de la loi étaient présents et accusaient violemment Jésus. Alors Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris et se moqua de lui. Puis, après lui avoir mis un habit magnifique, il le renvoya à Pilate. Ce jour-là, Pilate et Hérode devinrent amis, d'ennemis qu'ils étaient auparavant. Pilate rassembla les chefs des prêtres, les magistrats et le peuple et leur dit: «Vous m'avez amené cet homme sous prétexte qu’il excitait le peuple à la révolte. Or, je l'ai interrogé devant vous et je ne l'ai trouvé coupable d'aucun des actes dont vous l'accusez; Hérode non plus, puisqu’il nous l'a renvoyé. Ainsi cet homme n'a rien fait qui soit digne de mort. Je vais donc le relâcher après l'avoir fait fouetter.» [A chaque fête, il devait leur relâcher un prisonnier.] Ils s'écrièrent tous ensemble: «Fais mourir celui-ci et relâche-nous Barabbas.» Cet homme avait été mis en prison pour une émeute qui avait eu lieu dans la ville et pour un meurtre. Pilate [leur] parla de nouveau dans l'intention de relâcher Jésus, mais ils criaient: «Crucifie-le, crucifie-le!» Pour la troisième fois, Pilate leur dit: «Quel mal a-t-il fait? Je n'ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je vais donc le relâcher après l'avoir fait fouetter.» Cependant ils insistaient à grands cris, demandant qu'il soit crucifié, et leurs cris l'emportèrent, [avec ceux des chefs des prêtres.] Pilate décida de leur accorder ce qu'ils demandaient. Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour émeute et pour meurtre, et qu'ils réclamaient, et il livra Jésus à leur volonté. Comme ils l'emmenaient, ils s’emparèrent d'un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu'il la porte derrière Jésus. Il était suivi par une grande foule composée de membres du peuple et de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Jésus se tourna vers elles et dit: «Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous et sur vos enfants. En effet, voici que viennent des jours où l'on dira: ‘Heureuses celles qui sont stériles, heureuses celles qui n'ont pas eu d'enfant et celles qui n'ont pas allaité!’ Alors on se mettra à dire aux montagnes: ‘Tombez sur nous!’ et aux collines: ‘Couvrez-nous!’ En effet, si l'on traite ainsi le bois vert, qu'arrivera-t-il au bois sec?» On conduisait aussi deux malfaiteurs qui devaient être mis à mort avec lui. Lorsqu'ils furent arrivés à l’endroit appelé «le Crâne», ils le crucifièrent là ainsi que les deux malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche. [Jésus dit: «Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font.»] Ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort. Le peuple se tenait là et regardait. Les magistrats eux-mêmes se moquaient de Jésus [avec eux] en disant: «Il en a sauvé d'autres; qu'il se sauve lui-même, s'il est le Messie choisi par Dieu!» Les soldats aussi se moquaient de lui; ils s'approchaient pour lui présenter du vinaigre en disant: «Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même!» Il y avait au-dessus de lui cette inscription [écrite en grec, en latin et en hébreu]: «Celui-ci est le roi des Juifs.» L'un des malfaiteurs crucifiés avec lui l'insultait en disant: «Si tu es le Messie, sauve-toi toi-même, et nous avec toi!» Mais l'autre le reprenait et disait: «N’as-tu aucune crainte de Dieu, toi qui subis la même condamnation? Pour nous, ce n'est que justice, puisque nous recevons ce qu'ont mérité nos actes, mais celui-ci n'a rien fait de mal.» Et il dit à Jésus: «[Seigneur,] souviens-toi de moi quand tu viendras régner.» Jésus lui répondit: «Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis.» C'était déjà presque midi, et il y eut des ténèbres sur tout le pays jusqu'à trois heures de l'après-midi. Le soleil s'obscurcit et le voile du temple se déchira par le milieu. Jésus s'écria d'une voix forte: «Père, je remets mon esprit entre tes mains.» Après avoir dit ces paroles, il expira. Voyant ce qui était arrivé, l’officier romain rendit gloire à Dieu en disant: «Certainement, cet homme était juste.» Après avoir vu ce qui était arrivé, tous ceux qui en foule assistaient à ce spectacle repartirent en se frappant la poitrine. Tous ceux qui connaissaient Jésus, et en particulier les femmes qui l'avaient accompagné depuis la Galilée, étaient restés à distance et regardaient ce qui se passait. Il y avait un membre du sanhédrin du nom de Joseph; homme bon et juste, il ne s’était pas associé à la décision et aux actes des autres. Il était d'Arimathée, ville des Juifs, et il attendait lui aussi le royaume de Dieu. Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Il le descendit de la croix, l'enveloppa dans un drap de lin et le déposa dans un tombeau taillé dans la roche, où personne n'avait encore été mis. C'était le jour de la préparation du sabbat, le sabbat allait commencer. Des femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph. Elles virent le tombeau et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé. Puis elles repartirent et préparèrent des aromates et des parfums. Le jour du sabbat elles se reposèrent, comme le prescrit la loi.

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Luc 23:1-56 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Ils se levèrent tous, et ils conduisirent Jésus devant Pilate. Ils se mirent à l’accuser, disant: Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi. Pilate l’interrogea, en ces termes: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis. Pilate dit aux principaux sacrificateurs et à la foule: Je ne trouve rien de coupable en cet homme. Mais ils insistèrent, et dirent: Il soulève le peuple, en enseignant par toute la Judée, depuis la Galilée, où il a commencé, jusqu’ici. Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda si cet homme était Galiléen; et, ayant appris qu’il était de la juridiction d’Hérode, il le renvoya à Hérode, qui se trouvait aussi à Jérusalem en ces jours-là. Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie; car depuis longtemps, il désirait le voir, à cause de ce qu’il avait entendu dire de lui, et il espérait qu’il le verrait faire quelque miracle. Il lui adressa beaucoup de questions; mais Jésus ne lui répondit rien. Les principaux sacrificateurs et les scribes étaient là, et l’accusaient avec violence. Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris; et, après s’être moqué de lui et l’avoir revêtu d’un habit éclatant, il le renvoya à Pilate. Ce jour même, Pilate et Hérode devinrent amis, d’ennemis qu’ils étaient auparavant. Pilate, ayant assemblé les principaux sacrificateurs, les magistrats, et le peuple, leur dit: Vous m’avez amené cet homme comme excitant le peuple à la révolte. Et voici, je l’ai interrogé devant vous, et je ne l’ai trouvé coupable d’aucune des choses dont vous l’accusez; Hérode non plus, car il nous l’a renvoyé, et voici, cet homme n’a rien fait qui soit digne de mort. Je le relâcherai donc, après l’avoir fait battre de verges. A chaque fête, il était obligé de leur relâcher un prisonnier. Ils s’écrièrent tous ensemble: Fais mourir celui-ci, et relâche-nous Barabbas. Cet homme avait été mis en prison pour une sédition qui avait eu lieu dans la ville, et pour un meurtre. Pilate leur parla de nouveau, dans l’intention de relâcher Jésus. Et ils crièrent: Crucifie, crucifie-le! Pilate leur dit pour la troisième fois: Quel mal a-t-il fait? Je n’ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l’avoir fait battre de verges. Mais ils insistèrent à grands cris, demandant qu’il fût crucifié. Et leurs cris l’emportèrent: Pilate prononça que ce qu’ils demandaient serait fait. Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour sédition et pour meurtre, et qu’ils réclamaient; et il livra Jésus à leur volonté. Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix, pour qu’il la porte derrière Jésus. Il était suivi d’une grande multitude des gens du peuple, et de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Jésus se tourna vers elles, et dit: Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi; mais pleurez sur vous et sur vos enfants. Car voici, des jours viendront où l’on dira: Heureuses les stériles, heureuses les entrailles qui n’ont point enfanté, et les mamelles qui n’ont point allaité! Alors ils se mettront à dire aux montagnes: Tombez sur nous! Et aux collines: Couvrez-nous! Car, si l’on fait ces choses au bois vert, qu’arrivera-t-il au bois sec? On conduisait en même temps deux malfaiteurs, qui devaient être mis à mort avec Jésus. Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l’un à droite, l’autre à gauche. Jésus dit: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort. Le peuple se tenait là, et regardait. Les magistrats se moquaient de Jésus, disant: Il a sauvé les autres; qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu! Les soldats aussi se moquaient de lui; s’approchant et lui présentant du vinaigre, ils disaient: Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même! Il y avait au-dessus de lui cette inscription: Celui-ci est le roi des Juifs. L’un des malfaiteurs crucifiés l’injuriait, disant: N’es-tu pas le Christ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous! Mais l’autre le reprenait, et disait: Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Le soleil s’obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu. Jésus s’écria d’une voix forte: Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira. Le centenier, voyant ce qui était arrivé, glorifia Dieu, et dit: Certainement, cet homme était juste. Et tous ceux qui assistaient en foule à ce spectacle, après avoir vu ce qui était arrivé, s’en retournèrent, se frappant la poitrine. Tous ceux de la connaissance de Jésus, et les femmes qui l’avaient accompagné depuis la Galilée, se tenaient dans l’éloignement et regardaient ce qui se passait. Il y avait un conseiller, nommé Joseph, homme bon et juste, qui n’avait point participé à la décision et aux actes des autres; il était d’Arimathée, ville des Juifs, et il attendait le royaume de Dieu. Cet homme se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Il le descendit de la croix, l’enveloppa d’un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer. Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph, virent le sépulcre et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé, et, s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi.

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Luc 23:1-56 Bible en français courant (BFC)

L'assemblée entière se leva et ils amenèrent Jésus devant Pilate. Là, ils se mirent à l'accuser en disant: «Nous avons trouvé cet homme en train d'égarer notre peuple: il leur dit de ne pas payer les impôts à l'empereur et prétend qu'il est lui-même le Messie, un roi.» Pilate l'interrogea en ces mots: «Es-tu le roi des Juifs?» Jésus lui répondit: «Tu le dis.» Pilate s'adressa alors aux chefs des prêtres et à la foule: «Je ne trouve aucune raison de condamner cet homme.» Mais ils déclarèrent avec encore plus de force: «Il pousse le peuple à la révolte par son enseignement. Il a commencé en Galilée, a passé par toute la Judée et, maintenant, il est venu jusqu'ici.» Quand Pilate entendit ces mots, il demanda: «Cet homme est-il de Galilée?» Et lorsqu'il eut appris que Jésus venait de la région gouvernée par Hérode, il l'envoya à celui-ci, car il se trouvait aussi à Jérusalem ces jours-là. Hérode fut très heureux de voir Jésus. En effet, il avait entendu parler de lui et désirait le rencontrer depuis longtemps; il espérait le voir faire un signe miraculeux. Il lui posa beaucoup de questions, mais Jésus ne lui répondit rien. Les chefs des prêtres et les maîtres de la loi étaient là et portaient de violentes accusations contre Jésus. Hérode et ses soldats se moquèrent de lui et le traitèrent avec mépris. Ils lui mirent un vêtement magnifique et le renvoyèrent à Pilate. Hérode et Pilate étaient ennemis auparavant; ce jour-là, ils devinrent amis. Pilate réunit les chefs des prêtres, les dirigeants et le peuple, et leur dit: «Vous m'avez amené cet homme en me disant qu'il égare le peuple. Eh bien, je l'ai interrogé devant vous et je ne l'ai trouvé coupable d'aucune des mauvaises actions dont vous l'accusez. Hérode ne l'a pas non plus trouvé coupable, car il nous l'a renvoyé. Ainsi, cet homme n'a commis aucune faute pour laquelle il mériterait de mourir. Je vais donc le faire battre à coups de fouet, puis je le relâcherai.» [ A chaque fête de la Pâque, Pilate devait leur libérer un prisonnier.] Mais ils se mirent à crier tous ensemble: «Fais mourir cet homme! Relâche-nous Barabbas!» – Barabbas avait été mis en prison pour une révolte qui avait eu lieu dans la ville et pour un meurtre. – Comme Pilate désirait libérer Jésus, il leur adressa de nouveau la parole. Mais ils lui criaient: «Cloue-le sur une croix! Cloue-le sur une croix!» Pilate prit la parole une troisième fois et leur dit: «Quel mal a-t-il commis? Je n'ai trouvé en lui aucune faute pour laquelle il mériterait de mourir. Je vais donc le faire battre à coups de fouet, puis je le relâcherai.» Mais ils continuaient à réclamer à grands cris que Jésus soit cloué sur une croix. Et leurs cris l'emportèrent: Pilate décida de leur accorder ce qu'ils demandaient. Il libéra l'homme qu'ils réclamaient, celui qui avait été mis en prison pour révolte et meurtre, et leur livra Jésus pour qu'ils en fassent ce qu'ils voulaient. Tandis qu'ils emmenaient Jésus, ils rencontrèrent Simon, un homme de Cyrène, qui revenait des champs. Les soldats se saisirent de lui et le chargèrent de la croix pour qu'il la porte derrière Jésus. Une grande foule de gens du peuple le suivait, ainsi que des femmes qui pleuraient et se lamentaient à cause de lui. Jésus se tourna vers elles et dit: «Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas à mon sujet! Pleurez plutôt pour vous et pour vos enfants! Car le moment approche où l'on dira: “Heureuses celles qui ne peuvent pas avoir d'enfant, qui n'en ont jamais mis au monde et qui n'en ont jamais allaité!” Alors les gens se mettront à dire aux montagnes: “Tombez sur nous!” et aux collines: “Cachez-nous!” Car si l'on traite ainsi le bois vert, qu'arrivera-t-il au bois sec?» On emmenait aussi deux autres hommes, des malfaiteurs, pour les mettre à mort avec Jésus. Lorsqu'ils arrivèrent à l'endroit appelé «Le Crâne», les soldats clouèrent Jésus sur la croix à cet endroit-là et mirent aussi les deux malfaiteurs en croix, l'un à sa droite et l'autre à sa gauche. Jésus dit alors: «Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font.» Ils partagèrent ses vêtements entre eux en les tirant au sort. Le peuple se tenait là et regardait. Les chefs juifs se moquaient de lui en disant: «Il a sauvé d'autres gens; qu'il se sauve lui-même, s'il est le Messie, celui que Dieu a choisi!» Les soldats aussi se moquèrent de lui; ils s'approchèrent, lui présentèrent du vinaigre et dirent: «Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même!» Au-dessus de lui, il y avait cette inscription: «Celui-ci est le roi des Juifs.» L'un des malfaiteurs suspendus en croix l'insultait en disant: «N'es-tu pas le Messie? Sauve-toi toi-même et nous avec toi!» Mais l'autre lui fit des reproches et lui dit: «Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même punition? Pour nous, cette punition est juste, car nous recevons ce que nous avons mérité par nos actes; mais lui n'a rien fait de mal.» Puis il ajouta: «Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras pour être roi.» Jésus lui répondit: «Je te le déclare, c'est la vérité: aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis.» Il était environ midi quand le soleil cessa de briller: l'obscurité se fit sur tout le pays et dura jusqu'à trois heures de l'après-midi. Le rideau suspendu dans le temple se déchira par le milieu. Jésus s'écria d'une voix forte: «Père, je remets mon esprit entre tes mains.» Après avoir dit ces mots, il mourut. Le capitaine romain vit ce qui était arrivé; il loua Dieu et dit: «Certainement cet homme était innocent!» Tous ceux qui étaient venus, en foule, assister à ce spectacle virent ce qui était arrivé. Alors ils s'en retournèrent en se frappant la poitrine de tristesse. Tous les amis de Jésus, ainsi que les femmes qui l'avaient accompagné depuis la Galilée, se tenaient à distance pour regarder ce qui se passait. Il y avait un homme appelé Joseph, qui était de la localité juive d'Arimathée. Cet homme était bon et juste, et espérait la venue du Royaume de Dieu. Il était membre du Conseil supérieur, mais n'avait pas approuvé ce que les autres conseillers avaient décidé et fait. Il alla trouver Pilate et lui demanda le corps de Jésus. Puis il descendit le corps de la croix, l'enveloppa dans un drap de lin et le déposa dans un tombeau qui avait été creusé dans le roc, un tombeau dans lequel on n'avait jamais mis personne. C'était vendredi et le sabbat allait commencer. Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée vinrent avec Joseph; elles regardèrent le tombeau et virent comment le corps de Jésus y était placé. Puis elles retournèrent en ville et préparèrent les huiles et les parfums pour le corps. Le jour du sabbat, elles se reposèrent, comme la loi l'ordonnait.

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